Glossaire PMA

Lexique de la PMA

Bienvenue sur notre page dédiée à la compréhension de la Procréation Médicalement Assistée (PMA).
Ici, vous trouverez un lexique détaillé des termes les plus couramment utilisés dans le domaine de la PMA.

Glossaire PMA - Votre FIV de A à Z

Anovulation : Absence d’ovulation, souvent une cause d’infertilité.

Caryotype : Arrangement standard de l’ensemble des chromosomes d’une cellule.

Chromosome : Le terme de chromosome, dont le nombre s’élève à 46 dans l’espèce humaine, désigne le support physique des gènes. C’est donc le matériel héréditaire de la cellule. Autrement dit, c’est la forme prise par les constituants du noyau de la cellule (chromatine) au moment où celle-ci se divise.

Chromosome sexuel : Ce sont les gonosomes appelés également hétérochromosomes, ou chromosomes X et Y, étant à l’origine de la détermination du sexe. Les femmes ont deux chromosomes X, les hommes ont un seul chromosome X associé à un chromosome Y.

Consentement Éclairé : Processus d’information et d’acceptation des risques et bénéfices avant de subir la PMA.

Culture Embryonnaire : Croissance d’embryons en laboratoire avant leur transfert.

Diagnostic génétique préimplantatoire (DPI) : L´analyse génétique préimplantatoire représente un ensemble d´examens grâce auxquels on peut détecter les anomalies génétiques d´un embryon avant son transfert dans l´utérus de la future maman.

Échographie Pelvienne : Imagerie pour visualiser les organes reproducteurs féminins.

Endométriose : Condition où le tissu semblable à celui de la paroi de l’utérus se développe à l’extérieur de celui-ci.

Embryon : Phase initiale de croissance du fœtus, depuis la fécondation jusqu’à la huitième semaine de la grossesse.

Fécondation in vitro : Méthode permettant de réaliser la fécondation à l’extérieur du corps humain en réunissant, dans une éprouvette, les ovules de la femme et les spermatozoïdes de l’homme. Les cellules fécondées résultantes (embryons) sont ensuite replacées dans l’utérus de la femme.

Fécondation in vitro classique : La fécondation in vitro classique est utilisée chez les couples disposant d’un bon spermogramme et d’un nombre d’ovules suffisant. Après ponction, les ovules sont mis en contact avec les spermatozoïdes du partenaire dans des conditions similaires à celles du corps humain. Et ensuite, 24h après la « mise en contact », l’embryologiste vérifie sous microscope la fécondation des ovules. Le taux de réussite de la fécondation classique de l’embryon varie de 50-70%.

Fécondation in vitro par injection d’un spermatozoïde dans l’ovule – ICSI : La technique de micromanipulation permet d’implanter directement dans l’ovule un spermatozoïde. La fécondation par ICSI est réalisée à l’aide de micro-instruments particuliers. Son taux de réussite est d’environ 90%. Cette méthode est utilisée si les spermatozoïdes du partenaire sont de mauvaise qualité ou si seulement un petit nombre d’ovules ont été prélevés chez la femme. L’utilisation de cette technique est inévitable pour les couples présentant des troubles graves de la spermatogenèse. 

Fécondation in vitro par injection d’un spermatozoïde présélectionné dans l’ovule – PICSI : La PICSI est une variante de la technique ICSI. Lors de la PICSI, seul un spermatozoïde mature présélectionné grâce à un hydrogel d’hyaluronate, gel entourant l’ovocyte et favorisant le contact ovule-spermatozoïde est utilisé pour féconder l’ovule. Seuls les spermatozoïdes matures les plus capables de féconder, et dont il a été démontré qu’ils présentaient un plus faible taux d’apparition d’anomalies chromosomiques, se collent à cet hydrogel.

Gamètes : Un gamète est une cellule reproductrice arrivée à maturité, capable de fusionner avec un autre gamète, du type complémentaire, pour engendrer une nouvelle génération d’un être vivant eucaryote. Les gamètes sont des cellules spécialisées dont la fonction est d’assurer la reproduction sexuée. Les gamètes sont les ovules chez la femme et les spermatozoïdes chez l’homme.

Gonadotrophines ou gonadotropines : Sécrétées par l’hypophyse antérieure, une glande endocrine placée à la base du cerveau, la gonadotrophine est une hormone glycoprotéique portant son action sur les gonades. Elle joue donc un rôle sur la régulation de la reproduction, contrôlant notamment la gamétogénèse, la production de gamètes. Identiques chez l’homme comme chez la femme, il existe deux types de gonadotrophines : l’hormone lutéinisante (ou LH) et l’hormone follicostimulante (ou FSH). La médecine utilise la gonadotrophine pour stimuler l’ovulation ou la production de spermatozoïdes.

Hormone béta-hCG : L’hormone béta-hCG, aussi nommé bHCG ou hormone gonadotrophique chorionique, est secrétée seulement chez la femme enceinte dès les premiers jours du développement de l’embryon aux alentours du 10ème jour de grossesse. Son taux augmente progressivement durant les huit premières semaines de grossesse. Il atteint son taux le plus élevé entre la septième et douzième semaine puis diminue régulièrement jusqu’à la fin de la grossesse.

MACS (MAGNETIC ACTIVATED CELL SORTING) : sélection immuno-magnétique des spermatozoïdes sains pour la fécondation de l’ovule en les séparant de ceux qui ont des marqueurs apoptotiques, destinés à mourir. Pour en savoir plus.

Stimulation Ovarienne : Traitement médicamenteux pour stimuler les ovaires à produire plusieurs ovules.

Vitrification : Technique de congélation des ovules consistant à les plonger dans l’azote liquide à une température de -196° C. Le principal avantage de cette méthode est d’éviter la formation de cristaux de glace qui pourraient endommager l’ovule et ses structures cellulaires.

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